mardi 18 octobre 2016

Les objets font place aux explorateurs et voyageurs de commerce

Les objets voyageurs qui étaient présentés dans le cadre de la tournée découverte estivale ont repris le chemin de leur origine, soit une vitrine dans l'exposition permanente du musée, ou encore un carton rangé dans les réserves du centre des collections.  L'enthousiasme des guides-animateurs et l'attrait du thème cette année ont fait la joie des... voyageurs!

Un grand total de 3133 personnes ont pris part à l'activité, ce qui constitue un record de participation. Un questionnaire rempli par 140 personnes nous a permis de dresser les constats suivants : 44% des visiteurs étaient Canadiens (dont la moitié du Québec, et le quart de l'Ontario); 41% étaient des Américains; 7% des Français. De ce nombre 64% ont fait la visite en anglais. Fait à noter, 100% des répondants ont mentionné que la visite répondait entièrement à leurs attente.

À leurs risques et périls. Voyager sur le continent autrefois.
Dès le 16e siècle, les voyages ont permis aux Européens d’aller à la rencontre de l’Amérique du Nord. Ils y ont découvert des cultures présentes depuis des millénaires dont les pratiques et les croyances influenceront leurs façons de faire. Les voyages d’alors n’étaient pas de tout repos : sans routes établies, ni cartes précises, ils comportaient autant de risques et de périls que de moments de pur émerveillement.

L’exposition en cours jusqu'au 4 décembre 2016 rassemble des objets phare et des témoignages d’époque pour illustrer cet univers fascinant. Un circuit d’interprétation audioguidé interpelle les visiteurs, petits et grands, qui apprécieront la richesse du folklore, des coutumes et des dévotions que les voyageurs d’autrefois ont initiées et perpétuées.

Collection Musée des maîtres et artisans du Québec.
Cet astrolabe prêté par l'Univers culturel de St-Sulpice était avant tout un instrument destiné à lire l'heure solaire ou stellaire en un endroit donné, pour effectuer des observations astronomiques ou astrologiques. Les astrolabes utilisés pour les voyages disposaient d'un jeu de plusieurs plateaux appelés tympans, permettant d'ajuster la représentation du ciel local en fonction de la latitude du lieu. (Photo: Pascale Bergeron)




lundi 19 septembre 2016

L'orgue Casavant, un bien patrimonial classé

Saviez-vous que l’orgue Casavant de la Chapelle-Notre-Dame-de-Bon-Secours était un bien patrimonial classé par le ministère de la Culture et des Communications du Québec? En effet, madame Hélène David a officiellement annoncé le classement des biens patrimoniaux suivants, le 14 novembre 2014 : la chapelle, ses éléments intérieurs, l’orgue Casavant, la statuette Notre-Dame-de-Bon-Secours, la Vierge des marins de Charles Dauphin, le Vrai Portrait de Marguerite Bourgeoys du peintre Pierre Le Ber, le site archéologique et 402 objets de sa collection. 

Construit par la maison Casavant Frères en 1910 (op. 401), l’orgue a été restauré entre 1999 et 2002 par l’entreprise Guilbault-Thérien. Ses 15 jeux (17 rangs, 817 tuyaux) sont répartis sur deux claviers et un pédalier. Il est muni de six combinaisons générales et d’un combinateur électronique à huit niveaux de mémoire, de pédales de tutti, de plein jeu, de crescendo et de boîte expressive. Le buffet est en chêne, les tuyaux de façade sont en métal peint. 

Les 1er et 2 octobre prochain, à l’occasion des Journées de la culture, une visite de la chapelle sous le thème de la musique donnera l’occasion au public d’entendre et de rencontrer l’organiste titulaire de la chapelle tricentenaire, Benoît Marineau, en prestation pendant les visites express de la chapelle.