jeudi 26 octobre 2017

Le Musée fait son théâtre à la veille du 20e anniversaire!


Au Musée Marguerite-Bourgeoys, qui célébrera son 20e anniversaire en 2018, vous faites connaissance avec sainte Marguerite Bourgeoys en visitant :
  • La CHAPELLE NOTRE-DAME-DE-BON-SECOURS datant de 1771, construite par-dessus les fondations de la première église de pierre de Montréal, commencée par Marguerite Bourgeoys en 1657 et achevée en 1675. 
  • la salle des FIGURINES qui raconte la vie de Marguerite Bourgeoys en 58 vitrines;
  • la salle de la CONGRÉGATION qui évoque l'œuvre de Marguerite Bourgeoys et celle de la Congrégation de Notre-Dame au moyen d'images virtuelles; on peut y voir Marguerite Bourgeoys à l'œuvre dans l'étable-école, à la ferme Saint-Gabriel où elle reçoit des invités et à la Mission de la Montagne où les sœurs sont venues enseigner aux Amérindiennes dès 1676;
  • la salle du VRAI PORTRAIT qui est un lieu de recueillement où le visiteur peut contempler la foi de Marguerite Bourgeoys à l'aide de ses écrits et de l'histoire du Vrai Portrait.

Jusqu'au 3 septembre 2018, l'exposition temporaire Coup de théâtre : J'ai fondé Montréal! vous  entraine aux confins de l'audace et de la détermination des personnages associés à cette grande aventure.


mardi 6 juin 2017

Pourquoi retrouve-t-on des gastéropodes?

Connaissez-vous le gastéropode? Il s'agit d'un petit mollusque d’eau douce, de la même famille que les escargots.

Sur un grand nombre de site de l’époque sylvicole, nous avons trouvé beaucoup d’os de poisson et des coquillages de mollusque, même en plus forte proportion que des os de gibiers, ce qui nous porte à croire que le poisson et les mollusques d’eau douce faisaient majoritairement partie de leur diète en période estivale.[1] Du moins, il est certain que c’était une partie de leur alimentation lorsqu’il pour le temps qu’ils campaient ici.

Comme c’est le cas dans beaucoup de cultures nomades et semi-nomades, les Amérindiens du Sylvicole moyen étaient probablement des sociétés généralement égalitaires. Cela ne signifie pas que les hommes et les femmes faisaient le même travail. [2] Cela veut dire surtout que leur travail avait une valeur complémentaire qui permettait d’assurer la survie du groupe. Bref, le travail de tous était essentiel. Nous savons, en nous basant sur les traditions historiques, que le travail des femmes touchait à la sphère de l’alimentation, la préparation et l’entreposage des aliments.

Il est possible que ces petits mollusques aient été péchés par les femmes du campement, puisque chez les chasseurs-cueilleurs, il n’était pas rare que les femmes participent à la pêche et même à la trappe des petits animaux.[3]




[1] Ronan Méhaut, 2015, p.77
[2] Gates St-Pierre, 2010, p.28
[3] Baillargeon, 2014, p.14